vendredi 13 avril 2007

Agrandir par en-dedans


En fin de semaine dernière, j'ai commencé les rénovations afin d'agrandir mon atelier, et par le fait même, rapetisser le cinéma maison. Difficile de travailler dans cet espace. Il s'agit de déplacer ce mur de 4 pieds.


Vue de dos


Vue de face


Écran relevé

Autres images du cinéma-maison :




Première étape, enlever un demi-mur dans le cinéma-maison.

L'être-aimé s'appuie sur le mur à enlever.


Après

à suivre...

La suite!

vendredi 6 avril 2007

Blogger, comment afficher un résumé des articles

Depuis que j'ai commencé ce blog, je cherchais un moyen d'afficher seulement un résumé de l'article sur la page principale. J'ai fini par trouver ce lien qui explique en détail comment faire.

Merci à l'auteur de Beta Blogger de me permettre d'offrir la traduction en français sur mon blog !

Le sommaire de message est une méthode qui permet d'afficher seulement une partie d'un message en introduction. Le reste du message étant affiché lorsque l'utilisateur clique sur le lien "La suite !" au bas de chaque résumé. Ceci permet d'aérer la page principale du blog et facilite la navigation du lecteur. Il peut donc lire seulement les messages qui l'intéresse.

Plusieurs bloggeurs ayant de la difficuté à suivre les démarches expliquées dans l'aide en ligne d'où la raison de cet article. Il y a trois étapes à suivre pour implémenter les sommaires dans Blogger. Aucune connaissance du language HTML n'est requise puisqu'il s'agit simplement de copier-coller le code à ajouter.

CSS Conditionnel

La première étape consiste à modifier le code html afin d'y insérer le css conditionnel. Ces cette modification qui permet d'afficher un résumé en place du contenu complet d'un message. Premièrement, cliquez sur le lien "Personnaliser" dans la barre de navigation de votre blog, puis sur "Tableau de bord". Cliquez ensuite sur "Mise en page" dans la section "Gerer vos blogs" et enfin sur "Modifier le code HTML". Avant de modifier le code, enregistrez une copie de sauvegarde sur votre ordinateur pour plus de prudence. Donc, cliquez sur "Télécharger le modèle dans son intégralité". Maintenant que c'est fait, chercher dans le code la balise </head> et ajoutez le code suivant juste au dessus de cette balise :

<style>
<b:if cond='data:blog.pageType == "item"'>
span.fullpost {display:inline;}
<b:else/>
span.fullpost {display:none;}
</b:if>
</style>

Enregistrez le modèle. NOTE IMPORTANTE : dans le code, juste au dessus de la balise </head>, il y a la balise ]]></b:skin>. Il faut ajouter le code çi-dessus entre ces deux balises. Vous avez maintenant défini une classe "fullpost" qui permet d'ajouter son contenu seulement sur la page du message comme tel et non pas sur la page principale.

Lien pour "La suite !"


La seconde étape permet d'afficher un lien "La suite !" à la fin de chaque résumé d'un message. Cliquez sur la boîte à cocher "Développer des modèles de gadget" située au dessus du cadre incluant le code html, puis chercher dans le code la ligne :

<data:post.body/>

Ajouter le code suivant imédiatement après cette ligne :

<b:if cond='data:blog.pageType != "item"'>
<a expr:href='data:post.url' target='_blank'>La suite !</a>
</b:if>

Enregistrez le modèle. Ce lien n'apparaitra que sur la page principale et celles archivées. Il redirigera le lecteur vers la page contenant le message complet. IMPORTANT : n'utilisez aucun autre code html sinon vous obtiendrez un message d'erreur.

Modifications des messages

La dernière étape consiste à modifier le formulaire d'ajout de message afin de visualiser les sections qui s'afficherons dans le sommaire et dans le message complet. Cliquez sur "Paramètres" puis sur "Mise en forme" et déroulez la page jusqu'à la section "Modèle de message blog". Collez-y le code çi-dessous :

Ici apparaitra la section sommaire. <span class="fullpost">Et ici celle du message complet.</span>

Cliquez sur "Enregistrer les paramètres" et voilà ! Maintenant affichez votre blog et vous devriez voir à la fin de chaque message le lien "La suite !". Si vous créé un nouveau message, vous devriez voir cette ligne :

Ici apparaitra la section sommaire. Et ici celle du message complet

Pour faire apparaitre les balises, cliquez sur l'onglet "Modifier le code HTML". Vous pouvez utiliser ce mode pour rédiger vos messages mais quant à moi, je préfère le mode enrichi. Écrivez le début de vos messages directement en mode HTML puis, lorsque vos sections sont bien visibles (vous savez exactement où le texte du sommaire et celui du message complet s'afficherons) vous pouvez basculer en mode enrichi. Par contre vous devrez modifier chacun des messages déjà enregistrés afin d'y ajouter un résumé et les balises de sections.

Merci encore à l'auteur du site Dummie Guide To Google Blogger Beta. Thanks Vin.

La suite!

Étapes de préparation du bois brut

Voici une liste des étapes pour la préparation du bois brut tel que l'on apprend dans nos cours. Évidemment tout ça est théorique, en pratique il faut faire avec les outils que l'on a et le bois à travailler. Par exemple, je ne suivrais pas la règle du 1 pour 4 (voir plus bas) avec une planche de 24 po en bois exotique !


Avant tout, il est important de vérifier l'équerrage des outils avant chaque utilisation.

1- tronçonnage : mise en longueur provisoire des planches (on garde un jeu de 1 cm) sur scie radiale ou à onglets.

2- délignage : mise en largeur provisoire des morceaux (jeu 1 cm) sur scie à ruban ou scie sauteuse. La règle de base est de 1 pour 4 c.a.d. pour 1 po d'épaisseur la planche ne devrait pas dépasser 4 po de largeur.

  • Pour le laminage (coller des planches ensemble pour obtenir des pièces plus larges) on tente de garder le plus de matière possible donc :

3- Sur la dégauchisseuse : on dégauchi une des faces (parement) afin qu'elle soit à 70% plane et les 2 chants à 100%. Les 2 chants doivent être d'équerre avec le parement mais de doivent pas être nécessairement parallèle entre eux.

4- Sur le planeur : on rabote l'autre face (contre-parement) pour l'amener à 70% plane.

5- on analyse les morceaux devant être collés (apparence, alternance des cernes annuels, flamme du bois etc.) et on marque les pièces (signes d'établissement pour ceux qui connaissent ou marques personnelles).

6- collage

7- mise en épaisseur finale au planeur

8- mise en largeur finale au banc de scie

9- mise en longueur finale au banc de scie.

Si on ne lamine pas, on dégauchie un parement et un chant à 100% l'autre chant peut être fait soit au planeur ou au banc de scie.

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Table console - étape 1

Mercredi dernier, j'ai commencé la partie pratique du cours. Il s'agissait de préparer le bois brut, soit du pin 4/4 pour les traverses et 6/4 pour les montants.

  1. tronçonnage des traverses : mise en longueur provisoire sur la scie radiale.

    Nul besoin de mesurer puisque les repères sont déjà marqués sur la table de coupe de la scie radiale. On aligne la planche sur la ligne rouge et on coupe !

  2. délignage : refendre en 2 les pièces de bois sur la scie à ruban.

    Cette étape est plus délicate puisque réalisée à la volée (sans guide). On trace une ligne au centre de la planche et on la suis. Il fallait prendre soin de ne pas trop dépasser : la planche brute mesurant un peu plus de 200mn et théoriquement, la traverse devrait avoir la même largeur ! En principe, si on déligne parfaitement et si la planche n'est pas trop courbée, il devrait rester environ 193mn de largeur pour la traverse une fois laminée.


    bois pour traverses après le délignage

  3. dégauchir les morceaux de la traverse sur la dégauchisseuse. Les traverses seront laminées (collées)

    Le premier morceau m'a causé quelques difficultés. La moitié arrière ne touchant pas aux couteaux, je n'arrivait pas à le dégauchir. Les mauvaises habitudes étant tenaces :

    "Hmm ! La dégauchisseuse est croche !"

    Je demande l'aide de l'enseignant qui patiemment regarde ma planche, en prend une autre et fait des tests. Évidemment, la dégauchisseuse fonctionne parfaitement...

    "Le problème est que ta technique est trop bonne !" me dit-il. "Tu as présenté ta planche du coté de la banane (courbée) et comme tu fais pression du coté de la table de sortie, tu augmente la courbure."

    Bon. Pourtant, je savais ça. Dans le cour préliminaire on nous a bien expliqué le principe de la dégauchisseuse : deux tables parallèles, une à l'entrée dont on fait varier la hauteur, une à la sortie qui est fixe et un rouleau muni de lames tournant à haute vitesse entre les deux, situé au même niveau que la table de sortie. On nous avais aussi mis en garde de bien vérifier la stabilité de la planche afin de la présenter du bon coté...

  4. Après la mise en épaisseur provisoire sur le planeur, l'analyse des morceaux, pose des signes et une heure de collage on obtient ceci :



  5. Tronçonnage, délignage des montants il faut les dégauchir :



  6. J'ai eu tout juste le temps de faire la mise en épaisseur, largeur et longueur des traverses et des montants.
Suite au prochain cours...

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mardi 3 avril 2007

Résumé, cours d'ébénisterie

Après le cours préliminaire et le niveau 1, hier débutait mon premier cours de niveau 2. Il s'agit d'une table console qui, je l'espère, devrait ressembler à ceci lorsque terminé. Comme tous les premiers cours, il était complètement théorique et visait à détailler les étapes du projet tout en introduisant les nouvelles notions devant être utilisées. Nous avons appris les règles concernant les tenons et mortaises et plus spécifiquement pourquoi notre projet devait utiliser un type de tenon moins courant : le tenon à renfort. On nous a expliqué comment calculer le nombre et l'emplacement des queues d'aronde pour le tiroir (qui sont faites à la main dans le cours). Enfin nous avons vus le principe des taquets pour fixer la tablette de la console au bâtis.

Demain on attaque la partie pratique, qui constitue la principale partie du cours (33 heures sur 36). Comme nous ne sommes que 3 étudiants pour ce cours, il se peut que l'on termine un peu avant.

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jeudi 29 mars 2007

Historique d'un futur ébéniste

J'avais 20 ans. Fraîchement marié, hé oui, je me suis marié à 19 ans, nous habitions à l'époque, un bachelor situé dans le sous-sol d'une petite maison de banlieue. Voulant agrandir nos horizons, il nous fallait des meubles pour remplir notre nid. C'était le temps où on pouvait trouver dans bien des chaumières, une cuisinière vert pomme, un "set de salon style espagnol" et un sous-sol avec murs en préfini. Sans oublier la section bar avec murs en stuco garnis de fond de bouteilles... Nous nous sentions avant-gardiste et rêvions de meubles modernes, que l'on appelait "futuriste" et regardions avec dédain le style "canadien" avec ses formes rustiques et ses tissus carrelés.

Nous avions payé beaucoup trop cher pour l' ensemble de salon modulaire de style chenille acheté dans un magasin "désign", style qui fut copié 2-3 ans plus tard par une panoplie de manufacturiers et vendus au tiers du prix. Le reste de notre budget ayant passé pour l'ensemble de salle à dîner : une "magnifique" table ronde en verre, avec pied central "cromé" et chaises assorties, nous devions trouver une solution pour meubler l'appartement central d'un jeune couple, la chambre à coucher.

Nous avions trouvés l'ensemble de nos rêves dans la revue de l'époque, Décormag. Une publicité de Roche-Bobois. Avec ses lignes simples, d'un style épuré, il était parfait. Malheureusement, il était aussi hors de prix... Ne pouvant nous résoudre à abandonner cette merveille, nous avons décidés de le construire nous-mêmes. Après tout, les bureaux n'étant que de simple cubes, ça ne devrait pas être si difficile, en plus, on pourrait utiliser le sous-sol de mes parents pour bricoler tout ça... Je dessine un plan, prend quelques informations (trop peu) sur les matériaux, nous sommes prêts. Les caissons seronts en contre-plaqués et les tiroirs en pin.

Premier obstacle, les outils. Je n'ai qu'un marteau et quelques tournevis et mon père n'étant pas bricoleur ne peut me fournir que de simples rabots, égouines et autres outils manuels. Après une visite chez Canadian Tire, nous sortons avec une scie ronde et une sableuse. Il ne reste qu'à faire livrer 2 feuilles de contre-plaqué et on est prêts à commencer. N'ayant jamais touché à autres choses qu'un marteau, plusieurs soirées ont passés à débiter ces 2 simples feuilles.

Bien d'autre feuilles de contre-plaqués furent ainsi découpés et occupèrent toutes nos soirées et autres temps libres. Si bien qu'un jour, les caissons étant terminés nous étions prêts à attaquer les tiroirs...

Qui est le génie qui a décidé qu'une planche de bois 1"x6" ne mesure pas en fait 1" d'épais par 6" de large ? Il était maintenant impossible de respecter le plan original où les façades de tiroirs devait cacher les cotés des caissons. Ne sachant pas trop quoi faire, puisque bien sûr, nous avions coupés plusieurs planches à la bonne longueur, nous nous sommes résolus à mettre les façades à l'intérieur des caissons. Bien que les planches soient trop étroites pour le plan original, elles étaient aussi trop larges pour être utilisées tel-quel. Après plusieurs tentatives infructueuses à refendre des planches de pins à la scie ronde j'ai eu l'idée géniale de "sabler tout ça". Nous avons donc passés quelques soirées à la sableuse.

Je n'ai jamais su si c'est parce que nous faisions pitié où que le nuage de poussière empêchait mon père de regarder sa télé qu'il décida de nous offrir l'outil suprème, un banc de scie Rockwell. Ne sachant pas trop comment aborder la bête, un gentil voisin offrit son aide pour la monter. Plein de bonne volonté, il alla même jusqu'à donner un coup de marteau sur l'extrémité du guide de refente afin d'éviter que la planche ne se coince entre la lame et le guide. Merci beaucoup !

Enfin, après plusieurs autres apprentissages, comme le fait qu'une base de lit queen ça ne passe pas par l'escalier d'un sous-sol quand c'est construit tout d'un bloc, nous avons réussi à terminer notre "set de chambre" de rêve à temps pour le déménagement. Ce fut toute une expérience ! À l'époque nous travaillons tous les deux dans des magasins et toutes nos soirées, même les jeudis et vendredi lorsque nous terminions le travail à 9h00, passaient sur ce projet. Le projet est devenu bien vite une corvée qui n'en finissait plus...

Durant plusieurs années, à part les tâches inévitables du banlieusard comme finir son sous-sol, construire sa remise et son patio, j'ai tenté le plus possible de m'éloigner du bricolage. À chaque fois que l'être-aimé me demandais de faire quelque chose qui impliquait l'utilisation d'outils, je remettait tout à plus tard, m'exécutant seulement lorsque ça devenait inévitable. Je détestait ça ! Plus je détestais ça, plus ça allait mal lorsque je devais bricoler.

Mais en même temps parfois, en regardant Norm, je crevais d'envie et me disais que si j'étais équipé comme lui, je bricolerais ! Après 2-3 émissions, j'étais prêt à attaquer certaines petits projets avec enthousiasme, pour vite déchanter lorsque le manque de connaissances ou d'habilités me ramenais à la dure réalité. Je blâmais alors le manque d'espace pour travailler ou d'outillage approprié (ce qui n'était pas tout à fait faux quand même).

Puis, il y a trois ans, ayant épuisé tous mes arguments valides (et moins valides, comme le fait que le tapis datant de la construction de notre maison en 1983 était encore pas si pire), j'ai dû me résoudre à poser un plancher de bois franc. Je me suis donc acheté un compresseur style pancake et sorti la scie à onglets achetée quelques années plus tôt, scie qui avait beaucoup plus servis à des amis qu'à moi. Note à moi-même : des outils ça se prête pas... Je m'attendais à implorer tous les saints comme à chaque fois que je touchais à un outil, mais non. Le projet s'est assez bien déroulé. Je suis même très fier du résultat. Bon, d'accord c'est plus simple à réaliser qu'un confiturier, mais bon pour moi ce fût un premier succès. Il faut dire que cette fois j'avais et l'espace pour travailler et les outils nécessaires. Il en faut peu pour ce genre de projet et comme on coupe sur place... L'année suivante j'ai aidé un ami à rénover un condo. Pour diverses raisons, j'ai hiberné presqu'un an et en fin d'année dernière, alors que je sortais de ma caverne, j'ai décidé que j'avais assez fait attendre l'être-aimé et qu'il faillait faire quelque chose au sujet des armoires de cuisine.

Dilemme : on rénove ou on vend ? Peu importe la réponse, il faut faire quelque chose pour la cuisine. Si on décide de vendre, il faut minimiser les dépenses et maximiser l'investissement. Et si je faisait les armoires moi-même, je pourrais économiser pas mal... Quelques feuilles de mélamine et ça y est... Hmm... Mon atelier est monopolisé à la fois par mon fils pour ses réparations d'ordinateurs, il doit bien y avoir une dizaine de boitiers d'ordinateurs empilés, et toutes les autres "bébelles" qu'on ramasse au fil des ans. Donc pas question de faire ça là... J'ai bien songé à utiliser directement la cuisine mais bon, c'est certainnement pas ma meilleure idée...

Puis un jour alors que je regardais distraitement les sytlos qu'il avait réalisés avec des bouts de barreau de mon ancienne rampe d'escalier, le frère-de-l'être-aimé me lance comme ça :

ben tu pourrais louer du temps d'utilisation à l'école où j'ai suivi mon cours de tournage de bois !

Hein, ça se loue ça ?

Le lendemain j'étais inscrit au cours préléminaire. J'ai débuté en janvier, terminé les cours préliminaires et niveau 1. Je commence le niveau 2 la semaine prochaine et savez-vous quoi, j'adore ça !

Coffre en pin réalisé dans le cadre du cours de niveau 1 à l'École-Atelier d'ébénisterie.


La suite!